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Le Crom, Zlatan et l’anonymat
Dans l’ombre de David Beckham, Zlatan Ibrahimović ou Javier Pastore, Ronan Le Crom fait figure d’ovni dans le paysage du Paris Saint-Germain made in qatari. Comme si Cyril Chapuis rejoignait le Real Madrid. Et les supporters le lui font parfois ressentir : « Quand j’arrive au Camp des Loges, j’entends certains dire : « Mais c’est qui, lui ? »… Honnêtement, ça m’amuse. »
Le troisième gardien de but du club de la capitale revient en effet dans le dernier numéro de So Foot, disponible lundi en kiosques, sur cette nouvelle aventure débutée en juillet 2011, qu’il juge comme un « luxe incroyable » : « Je suis arrivé avant le changement de propriétaires : Antoine Kombouaré avait besoin d’un sparring-partner, il y a un an et demi, pour la reprise. Moi, j’étais sans club et mon agent, Fabrice Picot, avait joué avec Kombouaré. Puis quand les Qataris ont débarqué, on m’a expliqué qu’il n’y avait aucun espoir de signature. Je suis donc rentré chez moi, Grenoble, et j’ai tiré un trait sur le football. J’ai même pris une licence de volley dans le petit club de mon village… » . Avant que Carlo Ancelotti ne le fasse rejoindre définitivement Paname en janvier 2012.
Oubliée la sous-préfecture, Le Crom redécouvre la capitale et rencontre son nouveau héros : Zlatan Ibrahimović. Un coéquipier d’entraînement coriace : « À l’entraînement, il veut évidemment gagner tous les jeux. C’est la Coupe du monde tous les jours. Ça pousse à être costaud en face, je ne suis pas là pour faire le guignol. »
Également au menu de cet entretien exclusif : ses oncles dockers, Guy Roux, son look de fan de jeux de rôles, le Roudourou, un 4×4 Hyundai ou sa fameuse coupe de cheveux : le catogan. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.
RD