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James Rodríguez, le dernier dix

Par William Pereira
4 minutes
James Rodríguez, le dernier dix

Oui, Hulk est parti au Zénith et Álvaro Pereira à l'Inter. Non, Porto ne sera pas pour autant le Dynamo Kiev. Car Porto, c'est aussi Hélton, Otamendi, Moutinho, Lucho... et surtout James Rodríguez. Le Colombien imberbe - à l'inverse de son idole Valderrama – n’a peut-être que 21 ans, mais c'est lui qui est chargé d'animer l'attaque à Porto. Et le bougre le fait plutôt bien.

Depuis le départ de Hulk au Zénith, la star de Porto, c’est lui : James Rodríguez. Surnommé « James Bond » ou « el bandido » pour sa capacité à s’infiltrer dans les défenses adverses, le jeune Colombien n’a pourtant jamais commis de braquage, à l’inverse du FC Porto. Pinto da Costa a en effet réussi l’exploit de faire venir le gamin en 2010, alors que l’Udinese avait obtenu la priorité sur le joueur un an plus tôt. Aujourd’hui, l’enfant a bien grandi. Il est même devenu la pièce maîtresse du onze type de Vítor Pereira. Pour information, Rodríguez n’a que 21 ans. Autant dire que s’il ne fait pas le con en partant en Russie ou au Qatar, sa carrière s’annonce bien.
Éjaculateur précoce

Alors, c’est quoi ce James (il faut prononcer « Ramès » ) ? Le dernier survivant de la colonie colombienne, pas étrangère à la victoire en Ligue Europa en 2011. Mais surtout un génie, insolent de précocité. À 15 ans, il signe chez les professionnels à l’Envigado, son club formateur. À 16 piges, il plante 11 pions en 15 rencontres et permet aux siens de remonter en Première division colombienne. El bandido a beau ne pas avoir de poils au menton, il est grand, déjà trop pour son pays. Il file à Banfield, en Argentine, où il juge bon de devenir, à 17 ans, le plus jeune étranger à marquer dans une rencontre du championnat argentin. Rien que ça.

À Porto, là où tous les jeunes ont besoin d’un an ou deux pour s’adapter au jeu européen et gagner quelques minutes d’exposition, James n’attend que quatre mois pour acquérir le statut de remplaçant de luxe et une demi-saison pour s’inviter régulièrement dans le onze d’André Villas-Boas. Mais c’est bien sous Vítor Pereira que l’attaquant s’impose comme titulaire indiscutable en 2011-2012. Avec 12 buts, et une rencontre d’anthologie à Benfica en mars dernier (victoire 3-2 de Porto grâce à un pion et une passe décisive d’el bandido), il contribue grandement au « bi-campeonato » des Dragons. Entre-temps, il survole le tournoi de Toulon qu’il remporte avec la sélection colombienne aux tirs au but contre… la France. Et comme bon nombre de futurs grands joueurs, il obtient à l’unanimité le titre de meilleur joueur de la compétition. Ce n’est donc pas un hasard si Manchester United, l’Inter ou d’autres grands clubs se sont positionnés sur le môme de Porto, dont la clause libératoire est fixée à 45 millions d’euros. Enfin pour le moment.

Valderrama junior

James Rodríguez est connu en Argentine et au Portugal pour évoluer au poste d’ailier gauche ou droit. C’est sans doute dans ce registre qu’il affrontera le Paris Saint-Germain mercredi soir, aux côtés de son compatriote Jackson Martínez et de Varela (ou Christian Atsu), dans le désormais culte 4-3-3 de la maison « azul e branca » . Mais ce n’est pas son poste de prédilection. Le gosse se proclame de la même école que son idole, Valderrama : celle des numéros 10 certifiés made in Amérique du Sud. Si Vítor Pereira martèle que sa starlette doit s’habituer à évoluer sur les côtés comme dans l’axe, en électron libre, il ne nie pas que son poulain est « meilleur derrière les attaquants et devant les milieux relayeurs » .

Il n’est donc pas rare, depuis ce début de saison, de voir Rodríguez débuter un match en ailier et le terminer en 10. Pratique, au cas où un Moutinho se blesse ou se tire au Zénith – puisque c’est toujours d’actualité – mais aussi pour emmerder l’entraîneur adverse, qui ne peut pas se permettre de laisser un tel danger traîner entre les lignes défensives. Rodríguez présente aussi quelques dispositions pour marquer de loin ou tirer les coups francs. Ce n’est peut-être pas encore Hulk, mais sa finesse et sa classe font de lui le danger numéro un pour le PSG.

Dans cet article :
Le PSG, le vertige et la peur du bide
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