- France
- Ligue 1
- 24e journée
- Lyon/PSG (1-1)
- Les notes
Génie, frère Lopes
Malgré un portier en état de grâce, Lyon a fini par craquer sur un penalty retiré par Ibrahimović. Avant ça, Fekir avait donné un caviar à Njie, un homme qui aime les belles choses. Sinon, gros match de contestation entre Cavani et Gonalons.
Olympique lyonnais
Lopes (8) : Une leçon de vie : tu peux être aussi fort que tu le veux, le destin finira toujours par t’avoir. Le destin s’appelait Clément Turpin. Impassable, il aura fallu deux penaltys à Ibra pour enfin le battre. Ce qui a évidemment rendu fou Joël Bats.
Jallet (6,5) : Christophe a été fidèle à lui-même : limité mais valeureux, impliqué donc parfois chanceux. Son implication sur l’ouverture du score est un modèle du genre. Après, il a tiré la langue et a balancé des ballons, mais comment lui en vouloir ?
Rose (5) : Se faire prendre le ballon sur un long ballon aérien au duel avec Lavezzi, c’est éliminatoire. Surtout quand on est aussi moyen dans le placement le reste du temps.
Umtiti (7) : Ce qui est bien quand on joue avec un plot, c’est qu’on a tout de suite l’air très fort. Au-delà de la comparaison flatteuse, l’ancien meilleur latéral gauche de Ligue 1 a tenu la défense lyonnaise à bout de bras.
Bedimo (4) : Quand vous arrivez à faire regretter Mouhamadou Dabo, c’est qu’il y a quand même un vrai problème. Surtout quand vous donnez l’occasion à Clément Turpin de relancer les meilleurs thèses complotistes.
Gonalons (5) : Moins de ballons récupérés qu’à l’accoutumée, une relance défaillante, des contestations sans fin avec un jaune à la clef. Maxime Motta.
Ferri (6,4) : 64e minute, il quitte le terrain, remplacé par Arnold Mvuemba. 66e minute, Marco Verratti obtient un penalty. Coïncidence ? Sûrement pas.
Tolisso (6) : Il doit clairement regretter d’avoir utilisé son quota de frappes de loin dans un match gagné contre Metz. Aujourd’hui, il n’a trouvé que le poteau de Sirigu.
Gourcuff (4) : A sacrement volé sur la charge de David Luiz, ce qui a donné l’occasion à Aulas de crier au scandale. En vrai, Yo était tout simplement léger pour cette rencontre, pas assez protégé par le trio de derrière et globalement à côté de ses pompes.
Fekir (7) : Maintenant, comme illustration de « servir un but sur un plateau » , on mettra un vine de sa passe décisive. Et dire qu’à un retour de Marquinhos prêt, il aurait pu y aller de son but. Lui aussi devrait se vendre très très cher d’ici quelque temps.
Njie (6,5) : Pas facile de faire oublier Alexandre Lacazette. De Lions à Lyon, le Camerounais a fait le travail, avec un but plein de sang-froid.
Paris Saint-Germain
Sirigu (6) : Aucun arrêt, mais tout de même un but encaissé, et des passes en retrait foirées à négocier. Sale soirée.
Marquinhos (6,5) : Gros retour sur Fekir, un petit pont claqué, quelques bons centres. Le Marquis dans ses œuvres. Par contre, il aurait été de bon ton d’être au marquage sur le but. A aussi fini sur les rotules, même s’il n’a pas si souvent pris son couloir.
Thiago Silva (5,5) : On attendait le retour du Monstre. On a eu le gros nounours de Monstres et Cie, celui qui file son survêt aux enfants frileux et des couvertures à la mi-temps. Thiago Sullyva.
David Luiz (5) : Ah ça, pour remonter le terrain la fleur entre les dents, et tomber au premier contact venu, il y a du monde. Pour être là au marquage quand ca compte, c’est autre chose.
Maxwell (6,5) : Le danger est souvent venu de ses centres. Dommage qu’il n’en ait pas fait plus, parce qu’il n’était pas vraiment emmerdé par le pressing pour le coup.
Thiago Motta (5) : Il ne rate toujours pas de passe, et souvent c’est la bonne idée, ses transversales restant classes. Il met par contre maintenant à peu près deux minutes avant de prendre une décision, ce qui ralentit beaucoup trop le jeu parisien.
Matuidi (4,5) : Il revient quand, Pastore ?
Verratti (6,6) : Marco a compris qu’il ne marquerait jamais en frappant, alors maintenant il se fait faucher pour récupérer des penaltys. C’est quand même très malin. La feinte de frappe restant au passage le dribble le plus cool au monde.
Lucas (5) : Aurait dû briller face à une équipe organisée en diamant. N’a rien foutu, ce qui lui a évité de trop rater.
Cavani (-6) : Vouloir tirer le penalty quand on a autant vendangé, même Louis C.K n’aurait pas trouvé une blague aussi drôle. Et parler aussi près du visage de l’arbitre, ce n’est vraiment pas très sympa.
Ibrahimović (6,5) : Quand Zlatan rate un penalty, Zlatan re-tire. Beaucoup mieux.
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Par Charles Alf Lafon