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FC Barcelone, c’est grave docteur ?

Par Robin Delorme, en Espagne
5 minutes
FC Barcelone, c’est grave docteur ?

Pour la première fois absent de la tête de la Liga depuis plus de 50 journées, le Barça interroge. De par ses performances collectives, de par ses états de forme individuels en deçà des espérances... Pour autant, quelques facteurs laissent espérer un printemps plus réjouissant.

Les motifs de préoccupation

Messi et son état de forme :

Messi aurait perdu « la folie et la passion de jouer » . À cette déclaration d’Ángel Cappa, ancien adjoint au Barça et au Real, Messi a répondu ce vendredi dans un entretien à la BBC être « très heureux de son état de forme » . La vérité du terrain se trouve au milieu de la poire. Car depuis son retour de blessure, Lionel Messi ne semble pas avoir retrouvé l’intégralité de ses capacités physiques. Pis, c’est son positionnement sur le pré qui interroge. En pointe ou décroché, la Pulga semble en dedans. Bien entendu, ses fulgurances restent. Mais elles sont moins tranchantes, moins spontanées. Bref, elles ne font plus, ou pas encore, la différence. Problème pour Tata Martino, Messi apte, impossible de le mettre sur le banc. Et ce, alors que durant son absence, le système barcelonais avait trouvé les solutions adéquates et une fluidité portée disparue depuis le printemps dernier. Le binôme Xavi-Iniesta :
Autre casse-tête pour Tata Martino, la doublette Xavi-Iniesta. Inséparables durant de longues années, les frères siamois du milieu de terrain blaugrana doivent faire chambre commune avec Cesc Fàbregas, et lâcher un futon au jeune Sergi Roberto. Concernant Xavi, l’affaire est moins sensible que l’an dernier. À la rue en fin de saison dernière, le capitaine présentait une certaine exténuation physique et mentale. Depuis, ses séjours sur le banc lui permettent de souffler. Avec Iniesta, le dilemme est autre. Prolongé en fin d’année, l’enfant lune de la Mancha n’est plus indiscutable. Ses pépins physiques et un rôle moins décisif lui ont fait perdre du crédit au détriment du grandissant Cesc. Pour trouver une lueur d’espoir, il faut remonter quatre ans plus tôt. Également en année de Mondial, Andrés avait été moribond toute la saison durant, avant de prendre feu à l’approche du rendez-vous planétaire.
La défense passoire :

La plus grande inquiétude se situe un étage plus bas. Il y a de ça huit jours, face à Valence, le Barça a affiché toutes ses carences défensives actuelles (2-3). Bien entendu, une équipe attaque à onze et défend à onze, la faute n’en incombe pas seulement aux quatre défenseurs. Mais les failles entraperçues depuis bientôt plus d’un an prennent de l’ampleur. Désormais, même les dimensions du Camp Nou jouent en sa défaveur. Individuellement, Dani Alves, malgré un petit regain de forme, n’est plus le Speedy Gonzalez d’avant, Jordi Alba, après une longue blessure, n’a pas soigné ses maux de tête, et la charnière Piqué-Mascherano effraie de lenteur. Les seconds couteaux, eux, portent bien leur nom, à l’exception de Bartra, seul facteur d’espoir. L’été prochain, en plus de la relève de Víctor Valdés à assurer, le board catalan n’aura d’autre choix que de lâcher du biff sur un central de calibre international. Quitte à hypothéquer son nouveau joujou de stade.

Les motifs de satisfaction

Les sous-fifres offensifs ont la cote :
La prise de pouvoir des seconds couteaux est à corréler avec le cas Messi. Avec l’absence longue durée de sa Pulga, Tata Martino a dû partager les clés offensives. À ce petit jeu, Pedro et Alexis Sánchez ont assuré. Le Canarien, discuté alors qu’indiscutable, a retrouvé le chemin des filets. Et de quelle manière ! Avec déjà 16 buts au compteur, l’ailier supersonique a mis en exergue l’importance qui est la sienne dans le jeu catalan. Pour Alexis Sánchez, la mue est encore plus fulgurante. Un temps annoncé sur le départ, il a fait du but son ami. Plus que ses 15 réalisations – dont 13 en championnat – le Chilien, que ce soit en ailier ou en pointe, a retrouvé ce qui avait sa force à l’Udinese : de la spontanéité. Électrique, le Faudel sud-américain n’est plus sujet à débat. Seul hic, depuis le retour de Messi, les deux hommes semblent un tantinet moins à l’aise. Mais ont offert de sacrés gages de crédibilité.

Une fraîcheur printanière ?

Face à ces doutes hivernaux, le printemps pourrait réchauffer les cœurs barcelonais. Avec Tata à sa tête, le FCB goûte de nouveau au turn-over. Dès sa prise de fonction, l’entraîneur argentin avait annoncé la couleur en n’hésitant pas à sortir en plein match Messi ou en laissant sur le banc sa recrue estivale Neymar. Depuis, il n’a pas changé de méthode. Par la force des choses, Iniesta, Jordi Alba, Messi et Iniesta ont été laissés au repos forcé. Mais Tata n’a pas attendu leurs blessures pour faire tourner son effectif. Xavi n’avait pas connu aussi souvent banquette depuis l’avant Rijkaard, alors que les jeunes espoirs de la Masia ne sont plus utilisés par défaut. Ainsi, Bartra et Sergi Roberto ont eu leur chance. Avant les grandes échéances du printemps, cette fraîcheur espérée a de quoi donner du baume au cœur. Et laisser espérer une revanche après l’humiliation bavaroise. Le retour de Neymar :

L’Espagne avait presque oublié que le sobriquet « Neymar » correspondait à un joueur de football et non à une bataille de gros sous. Loin des terrains – pour cause de blessure et de crise diplomatique – le Brésilien a pourtant assuré un train d’enfer cet hiver. Mis à l’épreuve avec l’absence de l’omnipotent Messi, le crack auriverde a rassuré son monde. Décisif (9 buts toutes compétitions confondues) et collectif (8 passes décisives en Liga), le Brésilien devrait d’ici une semaine retrouver les chemins des pelouses après une légère blessure. De bon augure avant le huitième de finale de C1 face à Manchester City et le marathon de Liga. Surtout, son retour re-dynamisera et apportera de la folie à un système barcelonais qui en manque cruellement. À 95 millions d’euros, 86 ou 57, il reste, de toute façon, une moins grosse arnaque que Gareth Bale et son montant officiel. De quoi rassurer la nébuleuse blaugrana.

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