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Faubert et le salary cap
Qui dit excès financier, dit salary cap. Et ce dernier pourrait bien arriver plus tôt que prévu chez nous. Déjà, à partir du premier juillet prochain, il sera en vigueur en Serie B italienne. Soit un salaire brut maxi de 300 000 euros annuels. Et ça, ça inquiète dans l’Hexagone.
« C’est une politique qui existe aux États-Unis et qui n’est pas forcément la meilleure, parce qu’elle peut créer une inégalité au niveau du vestiaire, ou des privilèges que certains ont par rapport à d’autres, prévient Julien Faubert. Mais il peut aussi y avoir des égalités dans le sens où tout le monde a le même salaire, ajoute le Bordelais. C’est une question financière à laquelle les clubs vont être confrontés en France… Ça peut être positif pour eux, mais en défaveur du championnat aussi, car cela fera à mon avis partir beaucoup de joueurs. »
Après la menace des 75%, les footeux flippent à donf et votent l’exil. « Oui… Pas nécessairement parce que l’on est avare d’argent (sic), mais parce qu’il faut gagner sa vie également, poursuit Faubert. Mais si tout le monde venait à le faire parce qu’il y a la crise, alors il faudrait s’adapter et voir venir. »
Footballeur professionnel, un statut précaire.
LB, à Bordeaux