Delanöe, le Parc et l’âme du PSG

Interviewé dans le dernier numéro de So Foot qui sort aujourd’hui mercredi dans les kiosques, le maire de Paris Bertrand Delanöe a évoqué l’arrivée des Qataris au PSG, le rêve de Ligue des champions, fait un bilan du plan Leproux et même abordé le transfert de David Beckham à Paris.

Mais surtout, il a parlé de la maison du PSG : le Parc des Princes. À la tête de la capitale depuis 13 ans, l’élu a réaffirmé qu’il n’y aura ni déménagement du PSG au Stade de France, ni scénario d’une destruction-reconstruction du Parc des Princes in situ, au moins dans un premier temps. Une hypothèse envisagée par les propriétaires qataris et défendue dans un entretien au quotidien Le Parisien par le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, soucieux de vite se doter d’une enceinte de 60 000 places pour générer beaucoup plus de recettes commerciales.

« L’identité du PSG est parisienne et sa maison est à Paris, bien qu’il rayonne au-delà de la ville, pose d’entrée l’élu parisien. Son âme réside au Parc des princes. Rien que cela et tout cela. » Puis Bertrand Delanöe de démonter « ces fameuses rumeurs de départ du Parc des Princes » et de faire le point sur les négociations entre le PSG, Colony Capital, le groupe Vinci et la mairie sur le projet du futur stade : « Ces rumeurs ont toujours circulé, avant même l’arrivée des Qataris, et ce, particulièrement depuis que le Stade de France existe. […] En réalité, que peut-on constater ? Que les propriétaires ont affirmé et affirment qu’ils resteront au Parc. Ensuite, nous construisons ensemble pour l’Euro un projet de rénovation et de modernisation très coûteux, surtout pour eux (20 millions pour la mairie, 50 pour le PSG, ndlr). Il est même question, après 2016, d’amplifier les travaux afin d’obtenir un stade correspondant aux ambitions du club. »

Comprendre donc que le stade sera rénové afin de pouvoir accueillir des rencontres de l’Euro 2016 et devrait ainsi voir sa capacité d’accueil passer de 45 000 à 50 000 spectateurs. Et qu’une fois la compétition européenne passée, les propriétaires auront le loisir d’assouvir leurs rêves de grandeur.