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Cvitanich, vu de Bordeaux
Avant de recevoir Nice (10e, 37 points) à Chaban-Delmas samedi (20h00), les Girondins (9es, 41 points) tentent de se rassurer. Problème, en face, il y a Dario Cvitanich. Et si l’Argentin peine à retrouver son niveau, ses adversaires du jour ne le sous-estiment pas. Mieux, Julien Faubert tente d’expliquer les causes du rendement médiocre de l’attaquant azuréen (8 buts en 26 matchs de L1).
« Il a réalisé une très grosse saison l’an passé (19 buts en Ligue 1), mais dans la carrière d’un buteur, je pense qu’il y a toujours des moments comme ça, explique l’ancien Hammer. Grâce à ce que j’ai pu voir, par expérience, plus on insiste et on cherche les buts, moins ça arrive. Et plus on donne de sa personne, on travaille pour l’équipe et on essaie de rentrer dans la construction du jeu, plus ça vient, et plus c’est fluide, développe-t-il. Donc plus il va gamberger, plus ça va être compliqué. Mais on sait que pour un attaquant, il suffit d’un seul but pour que la confiance revienne et que ça fonctionne… Tant qu’il n’en marquera pas, ça n’ira pas ! Puis la forme de son équipe n’est plus ce qu’elle était, donc cette transition fait qu’il a beaucoup plus de mal à marquer. »
Une situation embarrassante et pesante que Faubert a déjà constatée ailleurs. « J’ai connu ça avec Carlton Cole, à West Ham, mais il ne se prenait pas la tête. Un jour, il a marqué et les buts se sont enchaînés, explique-t-il. Mais la chance qu’a Cvitanich, c’est qu’il a la confiance du coach et qu’on ne le met pas sur le banc. Ça devrait lui enlever une forme de pression, en souhaitant qu’il ne marque pas contre nous… »
Guillaume Hoarau a bien compris le message.
LB, à Bordeaux.