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À la fin, c’est le PSG qui gagne

Par Nicolas Jucha
4 minutes
À la fin, c’est le PSG qui gagne

Le choc a tenu ses promesses entre un AS Monaco qui marchait sur l'eau et un PSG habitué à tout rafler sur la scène nationale depuis 2012. Et ce sont les Parisiens qui se sont adjugé leur quatrième Coupe de la Ligue de rang, grâce à leur talent, mais un peu par la force de l'habitude.

Monaco 1-4 PSG

Buts : Lemar (27e) pour Monaco // Draxler (4e), Di María (44e), Cavani (54e, 90e) pour Paris

On promettait la crise à Paris en cas de défaite au Parc OL. Mais finalement, après 90 minutes d’une finale qui a fait honneur au football français et à une coupe souvent jugée inutile, le PSG a peut-être redéfini son périmètre de domination et d’autorité sur le football hexagonal. Car certes, depuis juillet 2016, c’est l’AS Monaco qui donne du bonheur et excite les observateurs, mais ce 1er avril, c’est bien le club de la capitale qui a ajouté une ligne à son palmarès quand l’ASM reste vierge de titre depuis 2003. À l’approche du sprint final en Ligue 1, le résultat pourrait ne pas être anodin : il enlève une épine du pied d’Unai Emery, tout en supprimant une part d’euphorie autour de Monaco. Une équipe qui va devoir rapidement digérer la claque du 4-1 pour ne pas copier le Bordeaux millésime 2010, qui avait survolé sa saison jusqu’à une défaite impromptue en finale de Coupe de la Ligue face à un OM qui avait fini champion à sa place.

Paris rapidement sur orbite

Edinson Cavani est revenu défendre, presque comme d’habitude. Soutenu par Adrien Rabiot, l’Uruguayen parvient à lancer une belle remontée de balle parisienne et quelques secondes plus tard, de l’autre côté du terrain, Julian Draxler contrôle difficilement – la main n’est pas loin –, puis sert habilement Ángel Di María. L’Argentin profite de l’appel de Cavani pour tromper Danijel Subašić en un contre un. Il reste quelques secondes à jouer dans le premier acte, et Paris reprend l’avantage 2-1 (44e). Une action sublime dans le ton d’une première période de haute volée au Parc OL. Quarante-cinq minutes qui ont vu Draxler ouvrir rapidement le score, peut-être hors jeu sur un service de Di María (4e). Mais c’est surtout la perte de balle de Tiémoué Bakayoko et la passe lumineuse de Marco Verratti qui ont déboîté la charnière Glik-Jemerson. Galvanisés par l’enjeu, Monaco et Paris mettent une vraie intensité, mais c’est longtemps le PSG qui tient les rênes. Jusqu’à un duel aérien où Bakayoko bouscule Rabiot pour une récupération monégasque aux abords des buts de Kevin Trapp. Bernardo Silva bonifie l’action d’une louche magistrale pour Djibril Sidibé, qui percute, fait mine de tirer du gauche, puis décale Thomas Lemar du droit. L’ancien Caennais prend le gardien allemand à contre-pied et remet les pendules à l’heure avec classe (27e). On pense alors que les doutes parisiens sont de retour, mais c’est bien Cavani qui est proche de marquer dix minutes plus tard, d’une Madjer bloquée par un énorme Subašić (36e). Avant que Di María ne vienne donc replacer Paris devant juste avant le retour aux vestiaires, pour un repos de quinze minutes largement mérité dans les deux camps.

Les deux chefs-d’œuvre de Cavani

Monaco doit revenir, alors Monaco s’active avec un João Moutinho qui allume une frappe lointaine, de peu au-dessus (48e). Mais Paris calme rapidement les velléités asémistes sur une mauvaise relance de Benjamin Mendy et une récupération de Di María. À l’entrée de la surface de Subašić, Verratti dépose un café crème de l’extérieur du droit pour Cavani, qui réalise le geste parfait : volée du droit qui perfore Subašić au premier poteau (54e). Le PSG a deux buts d’avance et semble se diriger vers une nouvelle victoire en Coupe de la Ligue, la force de l’habitude… Avec une performance collective qui nourrit forcément les regrets et les mauvais souvenirs du Nou Camp : avec 30% de la qualité des transmissions de ce soir, Paris n’aurait jamais coulé en Catalogne. Certes, Monaco n’est pas le Barça, mais n’en arrête pas moins le combat, quitte à subir les contres franciliens. Quand Mendy frappe de peu à côté de la lucarne (60e), Cavani rate dans la foulée l’immanquable qui aurait scellé le destin du match (61e). Après une tête petit filet extérieur d’Irvin Cardona (79e), Di María répond d’une frappe de l’extérieur du pied que Subašić détourne du cadre (82e). À la toute fin du temps réglementaire néanmoins, le Matador finit d’achever le taureau monégasque d’une puissante reprise de volée du gauche sur un service de Di María… Un score sévère qui n’enlève rien à la belle saison de l’ASM, mais ressemble à un début de renouveau pour Emery et Paris.

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