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25 choses que vous ne savez pas sur Edinson Cavani
Ça y est, Edinson Cavani est le nouvel attaquant du PSG. Les supporters parisiens savent qu'il est un redoutable buteur, un type qui a planté 78 buts lors des trois dernières saisons et qui a terminé meilleur buteur de Serie A l'an dernier. Mais que connaissent-ils de son jardin secret ?
1. Triplés. Cavani, en Italie, est devenu l’homme des triplés. Il a planté des triplés contre tous les grands clubs : la Juventus (janvier 2011), la Lazio (avril 2011 et septembre 2012), le Milan AC (septembre 2011), la Roma (janvier 2012) et l’Inter (mai 2012). Il a même planté un quadruplé contre le Dnipro Dnipropetrovsk, en Europa League. Moins glorieux, certes.
2. Retourné. Mais le plus beau but de sa carrière, Cavani ne l’a jamais inscrit. C’était au Camp Nou, lors d’un amical de début de saison face au Barça. Après quelques minutes de jeu, alors que le score est de 0-0, l’attaquant plante avec une bicyclette complètement folle, en pleine lucarne. Mais le but est refusé pour… hors-jeu. Naples s’inclinera finalement 5-0. Comme quoi, à un retourné près…
3. Pêche. Edinson est un immense fan de pêche. Il adore pêcher avec son père Luis, et une barque les attend toujours du côté de la maison familiale, en Uruguay. Sa pêche favorite ? La pêche à la dorade. Promis, on lui demandera pourquoi.
4. Pizza. En novembre 2010, alors qu’il est arrivé au club depuis peu, Cavani reçoit déjà un bel honneur de la part des Napolitains : certains pizzaioli de la ville baptisent la pizza Cavani, une pizza en forme de chapeau de Matador. Sans olive, s’il vous plaît.
5. Rouge. Au cours de sa carrière, Cavani n’a jamais été expulsé directement. Aucun carton rouge direct. L’Uruguayen n’a été exclu qu’une seule fois, en mai 2011, deux cartons jaunes consécutifs reçus contre Lecce. Les coups de sang, il laisse ça au Z.
6. Premier coach. Lorsqu’il était gosse (à l’âge de 6 ans), Cavani a reçu le soutien de sa famille, mais surtout de son premier entraîneur, Carmelo Cesarini. Débordés par le travail, les parents du joueur n’avaient souvent pas le temps de l’amener à l’entraînement. Mais son entraîneur croyait tellement en lui qu’il allait le chercher lui-même au Parc Solari pour l’amener à l’entraînement. Et aujourd’hui, il est fier d’avoir cru en lui ?
7. Milieu. Cavani n’a pas toujours été un avant-centre tueur des surfaces. Jusqu’à l’âge de 15 ans, il jouait au milieu de terrain, et c’est un entraîneur à Danubio qui l’a mis en attaque. Un homme qui avait du flair, sans doute.
8. Christ. Lors d’une interview au magazine Chi, Cavani a déclaré qu’il « adorait Batistuta » . Néanmoins, Batigol n’est pas son attaquant favori. « Jesus reste l’attaquant le plus fort de l’histoire. » Tu m’étonnes, qu’est-ce qu’il plantait…
9. Frangin. Edinson n’est pas le premier Cavani à jouer en France. En effet, il a un demi-frère qui, lui aussi, joue au foot. Le bien-nommé Walter Guglielmone, dit Guly, évolue aujourd’hui au Beijing Technology, en D2 chinoise. Et si ce nom ne vous est pas inconnu, c’est parce que le gaillard a joué à Ajaccio lors de la saison 2002/03. 17 matchs, 1 but. Puisse Edinson être plus efficace.
10. Matador et Botija. Depuis son arrivée à Naples, Cavani est surnommé « El Matador » , comme l’ont été, en leur temps, Mario Kempès, Luis Hernandez et Marcelo Salas. Mais avant cela, le joueur était surnommé « El Botija » , un terme uruguayen qui veut dire « l’enfant » . Ouais, bon, le Matador, ça a quand même plus de gueule.
11. Scorpion. Janvier 2011, le Napoli reçoit la Juventus au San Paolo. Cavani a déjà inscrit les deux premiers buts de son équipe, mais n’est pas rassasié. Il se jette sur un centre au second poteau, et inscrit le troisième but des siens. Jolie tête plongeante ? Peut-être. Mais peut-être pas. Sur certaines vidéos, on a bien l’impression que le joueur marque avec un coup du scorpion. Une histoire dont on ne connaîtra jamais vraiment le fin mot.
12. Grand-père. Edinson Cavani n’a pas choisi l’Italie et la Sicile pour rien. En effet, pendant de nombreuses années, son grand-père a travaillé en Sicile. Lorsqu’il a souhaité quitter l’Uruguay, Edinson a donc choisi Palerme et la Sicile, en hommage à ce grand-père qu’il n’a jamais connu. Heureusement que papy n’avait pas bossé à Dunkerque.
13. Grand-mère. La grand-mère de Cavani, femme du grand-père qui a bossé en Sicile, donc, est l’une de ses plus grandes supportrices. Chez elle trônent tous les maillots de Cavani, de Palerme à Naples, en passant par celui de l’Uruguay. « Mais je n’oublie pas non plus Walter Fernando(le fameux demi-frère) qui joue en Russie (aujourd’hui en Chine). Quand on me parle de lui et de Edinson, j’ai toujours une petite larme, car ils sont trop loin et je les vois trop rarement » , avait-elle affirmé dans une interview à El Diario Pais.
14. Clip. À la fin de la saison 2012/13, les supporters napolitains comprennent vite que leur attaquant va se barrer. Du coup, ils ont eu l’idée de lui dédier cette chanson et ce clip à mourir de rire, remix de We Are The World. Exceptionnel. Mais ça n’a pas marché.
15. Dessin animé. Depuis peu, Cavani est également le héros d’un dessin animé. En effet, dans la série The Supa Strikas, diffusée sur Disney Chanel, un attaquant aux cheveux longs est surnommé « El Matador » et ressemble à ça. Après, ça n’est peut-être qu’une simple coïncidence. Comme Zedane et Thoram dans Olive et Tom.
16. Pénaltys. Edinson n’est pas franchement un expert en pénaltys. En trois saisons à Naples, l’Uruguayen s’est présenté à 23 reprises sur le point de pénalty. Bilan : 15 buts et 8 loupés, soit 34,8% d’échec. N’est pas Balotelli qui veut.
17. Glace. Le premier trophée de Cavani n’était pas une jolie coupe dorée ou une médaille. Non. À l’âge de 4 ans, Cavani commence à jouer au football, et ses premiers exploits sont célébrés avec… des glaces. « À mon premier but, on m’a offert une grosse glace. Le glacier était à côté du terrain, et je me rappelle avoir pris une glace lait–vanille. » Et même pas un peu de chocolat ?
18. Chaînes. Alors qu’il jouait à Palerme, Cavani a été agressé dans sa voiture. Le joueur se trouvait en compagnie de son coéquipier Bertolo, à un feu rouge, et a été attaqué par deux jeunes en scooter, qui se sont mis à frapper la voiture avec des chaînes. Quelques mois plus tard, le joueur quittait Palerme pour Naples. Lien de cause à effet ?
19. Baptême. Son premier fils, né de son union avec Maria Soledad (dont il est aujourd’hui divorcé), s’appelle Bautista. Un hommage à Batistuta ? Pas du tout. Plutôt un hommage à Jean le Baptiste, (en espagnol Juan el Bautista), celui qui, dans la Bible, est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus et l’a baptisé sur les bords du Jourdain. Prends ça, Batigol.
20. Salto avant. Edinson Cavani est né dans la même ville que Luis Suárez : Salto, en Uruguay. Mais surtout, les deux hommes sont nés à 3 semaines d’intervalle. 24 janvier 1987 pour le plus célèbre des vampires, 14 février 1987 pour le néo-Parisien.
21. Bagues. Pendant très longtemps, notamment pendant sa période palermitaine, Cavani a porté un appareil dentaire. Le joueur s’explique. « Quand j’avais 14 ans, j’avais des douleurs aux jambes, des difficultés pour courir. On m’a dit que c’était des problèmes liés à la croissance. Mais en Italie, j’ai découvert que ces problèmes étaient liés aux dents. Avec l’appareil dentaire, je me suis senti tout de suite plus fort, et je me suis amélioré dans les réflexes. » S’il le dit.
22. Poux. Lorsqu’il était tout petit, Cavani était surnommé « Peladito » parce qu’il avait les cheveux courts. Il les a ensuite laissés pousser. « Mais à 10 ans, j’ai encore dû les couper, parce qu’à la piscine, je m’étais chopé des poux. » Ça sent le traumatisme d’enfance.
23. Gringo. Son père, lui aussi footballeur, était surnommé El Gringo. Tout ça parce que ses parents avaient vécu en Italie et qu’en Uruguay, on appelle « Gringo » ceux que l’on considère comme des étrangers. Le monde à l’envers.
24. Amis. À Palerme, Cavani formait un joli trio d’attaque avec Amauri et Miccoli, lors de la saison 2007-08. Le trio avait été surnommé A-MI-CA (A-mauri, MI-ccoli, CA-vani), soit « amie » en italien. Mais Guidolin, le coach de l’époque, n’a visiblement pas aimé ce surnom, puisqu’il a vite foutu Cavani sur le banc.
25. Premier love. Cavani a marqué lors de sa toute première sélection avec l’équipe nationale d’Uruguay. C’était le 2 février 2008, un nul 2-2 contre la Colombie. Il a ensuite dû patienter 2 ans avant d’inscrire le second, face à la Suisse. Aujourd’hui, il en est à 17. Ce qui est déjà pas mal.
Eric Maggiori